The Cure, c’est bien plus qu’un groupe : c’est une institution, un phénomène de mode (merci, le mascara de Robert Smith), et surtout, une machine à fabriquer des clips aussi mémorables que leurs mélodies.
Formé en 1976 à Crawley, en Angleterre, par un certain Robert Smith – qui, depuis, n’a jamais quitté ses baskets ni son eye-liner – The Cure a traversé les décennies en oscillant entre post-punk torturé, new wave dansante et pop mélancolique. Leur secret ? Des chansons inoubliables, mais aussi des clips qui ont marqué l’histoire de la musique, entre esthétique gothique, surréalisme et humour noir.
Et en 2025, The Cure n’a pas fini de nous surprendre. Après la sortie de Songs of a Lost World en 2024, le groupe prépare une tournée mondiale pour l’été 2026, avec une escale en France prévue au Festival parisien, Rock en Seine. Robert Smith, désormais sexagénaire mais toujours aussi énigmatique, a même annoncé que 2029 sonnerait la fin de l’aventure – après une dernière tournée, bien sûr. Alors, avant de dire adieu, replongeons dans cinq clips qui ont fait de The Cure bien plus qu’un simple groupe : des cinéastes du rock. Enfin, plutôt de la new wave.
1. “The Hanging Garden” (1982) – Le jardin suspendu de la cold wave
The Hanging Garden” est un morceau emblématique de l’album Pornography, période la plus sombre et intense du groupe. Le clip, tourné dans un jardin londonien, montre The Cure jouer parmi des statues et une végétation luxuriante, avec des jeux de lumière entre jour et nuit. Robert Smith et ses acolytes y portent des masques, renforçant l’atmosphère mystérieuse et presque rituelle de la chanson. Un clip qui capture l’essence de la cold wave : sombre, poétique, et profondément envoûtant
2. “Close to Me” (1985) – Le placard le plus célèbre du rock
Si vous ne connaissez pas ce clip, vous avez raté l’un des moments les plus absurdes et géniaux de l’histoire de MTV. The Cure, coincé dans un placard, avec Robert Smith qui chante en fixant la caméra comme s’il était en thérapie de groupe. Le tout entrecoupé de plans du groupe qui semble s’ennuyer fermement. Un concept ? À peine. Juste une idée folle qui est devenue culte. Preuve que parfois, le génie naît de l’ennui – et d’un placard trop petit.
3. “Lullaby” (1989) – Le cauchemar en technicolor
Avec “Lullaby”, The Cure signe l’un de ses clips les plus terrifiants – et les plus beaux. Réalisé par Tim Pope, ce petit film d’horreur onirique met en scène un enfant hanté par une araignée géante (merci, les phobies). Entre décors de chambre d’enfant et effets spéciaux low-tech, le clip est un chef-d’œuvre d’angoisse poétique, parfait pour accompagner la mélodie obsédante de la chanson. À regarder… si vous osez.
4. “Friday I’m in Love” (1992) – La fête (enfin) chez The Cure
Après des années de mélancolie et de désespoir existentiel, The Cure a décidé de nous offrir un clip joyeux, coloré et… presque optimiste. “Friday I’m in Love” est une explosion de bonne humeur, avec des danseurs, des costumes psychédéliques et Robert Smith qui sourit (oui, ça arrive). Le clip, tourné dans un style années 60, est un hommage à la pop et à l’insouciance – et la preuve que même les rois du spleen savent lâcher prise.
5. “Let’s Go to Bed” (1982) – Le clip qui a fait danser la new wave
“Let’s Go to Bed” est un single pop et minimaliste, sorti en 1982, qui a marqué un tournant dans la carrière de The Cure. Le clip, réalisé par Tim Pope, est un mélange de simplicité et d’audace : Robert Smith, vêtu d’un pyjama rayé, chante dans un décor épuré, entrecoupé de plans du groupe qui semble s’amuser avec des accessoires de lit. Un clip drôle, décalé, et résolument anti-glamour, qui a contribué à populariser le côté plus léger et pop de The Cure.
Bon, puisque nous sommes aussi taquins, on vous ajoute un clip totalement raté de The Cure. Le titre est top, mais n’est jamais arrivé à intégrer un album du groupe. Difficile de faire plus kitsch… non ?
6. “Charlotte sometimes (1981) – Le clip qui fait rire tellement c’est ringard
Bon, puisque nous sommes aussi taquins, on vous ajoute, en bonus, un clip totalement raté de The Cure. Le titre est top, mais n’est jamais arrivé à intégrer un album du groupe. Difficile de faire plus kitsch… non ? En gros, une leçon de se qu’il ne faut pas faire dans un clip… Le réalisateur a été viré et remplacé par le cultissime Tim Pop!
The Cure : en concert au Festival Rock en Seine, le 30 août 2026
