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Montblanc signe Bohemian Rhapsody

Montblanc rend hommage à Queen avec un stylo d’exception baptisé A Night at the Opera. Une pièce en édition limitée qui mêle l’extravagance de Freddie Mercury à la rigueur d’un artisanat germanique. Entre opéra et rock symphonique, la marque de luxe transforme un mythe musical en objet d’écriture.

Un hommage en noir et blanc

Tout commence par un éclat de scène : 1975, A Night at the Opera fait entrer Queen dans la légende. Presque cinquante ans plus tard, Montblanc s’en empare pour en faire un stylo rare — 1 975 exemplaires, clin d’œil appuyé à cette année charnière. Le corps du modèle, laqué de noir et de blanc, évoque aussitôt le costume arlequin de Freddie Mercury : géométrie impeccable, audace assumée. Le capuchon, lui, porte les visages stylisés des quatre musiciens, tandis que la bague gravée du titre de l’album achève le clin d’œil.

Le moindre détail semble orchestré comme une partition : le clip devient micro-pied, hommage discret à la gestuelle du chanteur ; le cône en platine rappelle les boutons de la guitare “Red Special” de Brian May ; la plume en or massif, enfin, grave dans le métal une idée de virtuosité. Autrement dit, un rock qui s’écrit sans fausse note.

Entre artisanat et lyrisme

Derrière l’éclat du laiton et du vernis, il y a surtout une mise en scène : celle d’un dialogue entre la démesure de la scène et la précision de l’atelier. Montblanc, qui multiplie depuis quelques années les hommages à des figures de la culture (Hemingway, Chaplin, Lennon), inscrit Queen dans sa série “Great Characters”. Une manière, sans doute, de rappeler que le rock peut se tenir à la même table que la littérature ou le cinéma.

Pourtant, cette rencontre entre un groupe flamboyant et une maison allemande connue pour sa sobriété intrigue. D’un côté, l’exubérance de Mercury, son goût du costume et du baroque ; de l’autre, l’épure du design Montblanc. Le résultat, lui, ne tranche pas : il compose. Comme un opéra miniature où chaque matériau joue sa note, entre retenue et panache.

Une signature sous haute tension

Reste à savoir ce que l’on signe avec un tel instrument. Une lettre d’amour, un contrat, un refrain ? Peu importe : le geste devient spectacle. À l’heure des claviers sans âme, Montblanc propose ici un paradoxe élégant — le rock figé dans la laque, mais encore vibrant.

Au fond, cette “plume royale” n’est pas qu’un objet de collection. C’est une manière de prolonger le génie de Queen : rendre le quotidien un peu plus théâtral. Et, pourquoi pas, écrire ses notes à soi, entre deux silences.


Montblanc : A night at the opera – Plume : 4400 euros, Stylo : 4100 euros, Encre : 45 euros

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