Le crocodile s’invite une fois encore sur le court, mais cette fois à Bercy, pour le Rolex Paris Masters. En devenant partenaire premium du tournoi, Lacoste renoue avec son ADN tennistique tout en rejouant la partition de l’élégance française. Entre revers impeccables et polos bien coupés, la marque fondée par un champion signe une collaboration où la balle file entre tradition et modernité.
Le chic en guise de retour de service
Il faut dire que le décor s’y prête : le Rolex Paris Masters, dernier grand tournoi de la saison avant le Masters de Turin, est devenu au fil des ans un théâtre autant qu’un court. Et dans ce ballet de balles et de lumières, Lacoste ne se contente pas de fournir les polos officiels — elle habille tout un monde : ramasseurs, juges de ligne, staff. Autrement dit, l’élégance s’étend désormais jusqu’à la logistique.
Mais voilà : au-delà du textile, il s’agit d’un geste symbolique. En rejoignant le tournoi, la marque au crocodile s’offre une scène parisienne à la hauteur de son héritage sportif. Le tout, juste avant que le tournoi ne déménage à la Paris La Défense Arena — un écrin plus vaste, plus urbain, presque conceptuel. De quoi inspirer une collection aux accents architecturaux : lignes tendues, matières techniques, coloris sobres et silhouettes fuselées. Un peu comme si René Lacoste, visionnaire du vêtement sportif, avait troqué sa raquette en bois contre un design industriel.
L’élégance du rebond
Le résultat ? Une série de pièces qui respirent la rigueur, mais avec un clin d’œil. Un polo qui ne se froisse pas, même sous pression ; une veste qui suit le mouvement sans jamais le trahir. À croire que l’élégance, sur un court, est affaire d’endurance autant que de style. Et puis, il faut bien le reconnaître : porter un polo “Rolex Paris Masters” siglé Lacoste, c’est un peu comme frapper un ace en costume trois pièces — inutile, donc indispensable.
En somme, cette collaboration joue sur deux tableaux : elle célèbre le sport de haut niveau tout en cultivant cette forme d’ironie feutrée que seule la mode française sait manier. Après tout, le tennis est peut-être le seul sport où l’on peut transpirer en blanc immaculé et en rester fier.
Le crocodile et la balle jaune : une vieille histoire
Lacoste ne revient pas sur le court par hasard : elle y est née. En 1933, René Lacoste — champion à quatre reprises en Grand Chelem et inventeur du polo — fonde la marque avec l’idée révolutionnaire qu’un vêtement peut être à la fois élégant et fonctionnel. Le crocodile, son surnom de joueur, devient rapidement un emblème mondial : celui d’un sport où la précision du geste rivalise avec la tenue du col.
Depuis, la maison n’a jamais vraiment quitté les courts. Des vestiaires de Roland-Garros aux gradins de Bercy, elle accompagne les champions tout en cultivant cette allure à part — à mi-chemin entre dandysme sportif et discipline d’atelier.
Au fond, ce partenariat avec le Rolex Paris Masters n’est pas une simple opération d’image. C’est un retour au jeu, une réaffirmation de style : celui d’un crocodile qui ne chasse pas la tendance, mais la maîtrise. Et qui, même en dehors du court, ne rate jamais sa balle de match.





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