Nate Sib, de son vrai nom Nathan Joseph Subbiondo, n’a que 21 ans, mais son parcours sonne déjà comme une légende en devenir. Né à Los Angeles, il a baigné dans la musique dès l’enfance : son père, ancien membre du groupe punk Wax, et sa mère, maquilleuse pour des icônes du hip-hop comme Snoop Dogg et Ice Cube, lui ont offert un environnement où la créativité était reine. À six ans, un clavier offert par son grand-père scelle son destin. Il apprend la batterie, la guitare, et se nourrit des sons de Skrillex, Deadmau5, Future, et surtout Justin Bieber, tout en développant une obsession pour les mélodies accrocheuses et les beats électroniques.
C’est en 2023 que Nate Sib se révèle au grand public avec son premier single, Why Can’t You See, qui atterrit sur la bande-son de NHL 24 grâce à un heureux concours de circonstances. Depuis, sa carrière décolle : en 2024, il sort son premier EP, For You, suivi en 2025 par For Us, salué par la critique. Son style ? Un mélange audacieux d’électropop, de trap et d’hyperpop, où les mélodies sucrées côtoient des distorsions inattendues, le tout porté par une voix qui rappelle, sans s’y réduire, celle de Justin Bieber.
Influences musicales : entre hyperpop, R&B et électro
Nate Sib ne se contente pas de suivre les tendances, il les fusionne. Ses influences sont aussi variées que ses ambitions : il cite Justin Bieber pour la mélodie, Skrillex et Deadmau5 pour l’électro, Future pour le flow, et SOPHIE pour l’expérimentation hyperpop. Mais c’est surtout son appartenance au collectif Boylife, aux côtés de 2hollis, Conceal et Rommulas, qui définit son univers. Ensemble, ils mélangent l’électropop, le trap et l’hyperpop, créant un son à la fois accessible et radicalement nouveau.
L’hyperpop, mouvement né dans les années 2010 avec des artistes comme SOPHIE, A.G. Cook ou Charli XCX, est au cœur de son approche. Ce courant se caractérise par des vocaux ultra-transformés, des beats glitchy, des mélodies accrocheuses et une esthétique visuelle décalée, souvent inspirée par la culture internet et les jeux vidéo. Nate Sib en reprend les codes, mais y ajoute une touche R&B et une sensibilité pop plus traditionnelle, créant un pont entre l’underground et le grand public.
Son producteur principal, le Coréen kimj (connu pour son travail avec glaive et Ericdoa), l’aide à pousser ces limites. Leur collaboration donne naissance à des morceaux comme Tonight ou Only1, où des boucles minimalistes explosent en distorsions, où les tempos jouent avec les attentes de l’auditeur, et où chaque détail sonore est pensé pour marquer les esprits.
Un nouveau courant ? L’hyperpop organique et la pop expérimentale
Nate Sib incarne une nouvelle vague de l’hyperpop, plus organique et moins cloisonnée. Alors que le genre a longtemps été associé à une esthétique purement numérique et underground, il y intègre des éléments acoustiques (pianos, cordes) et des textes plus personnels, tout en gardant l’audace et l’expérimentation qui le définissent. « Je ne veux pas être enfermé dans ces trucs d’hyperpop trop internet », confie-t-il. Son objectif ? Toucher un public plus large, sans sacrifier son identité.
Cette approche reflète une tendance plus large en 2025 : l’hyperpop s’adoucit, s’ouvre à de nouvelles influences (jazz, afro-fusion, pop des années 2010) et gagne en maturité, tout en conservant son côté subversif. Nate Sib, avec son mélange de sobriété, de spiritualité et de production ultra-moderne, en est l’un des meilleurs représentants.
Pourquoi Nate Sib est une vraie découverte
Nate Sib n’est pas un artiste de plus. Il incarne une nouvelle génération de pop stars, sobres, spirituelles, et déterminées à briser les codes. Son ambition est claire : « Je veux être la prochaine grande star masculine de la pop, comme Justin Bieber, Michael Jackson, ou Prince. » Mais là où d’autres misent sur le spectacle ou le scandale, Sib mise sur la musique. Ses morceaux, minimalistes en apparence, sont des bijoux de production où chaque son compte.
Les critiques sont unanimes : Nate Sib est un « phénomène » (NME), un artiste qui « réinvente la pop avec une audace rare » (ZikNation). Son approche, à la fois sobre et spirituelle, tranche avec les excès de l’industrie. « La meilleure musique vient de l’âme, pas des substances », confie-t-il. Une philosophie qui résonne dans ses textes, où il aborde l’amour, la résilience, et la quête de sens. Son secret ? Une alchimie entre talent brut, travail acharné, et une communauté soudée, le collectif Boylife, avec lequel il partage scène et studio. Ensemble, ils ont créé un écosystème où l’expérimentation le dispute à l’accessibilité, où l’hyperpop rencontre la mélodie pure.
Un avenir déjà écrit ?
Avec des dates qui s’enchaînent, des collaborations qui s’annoncent, et un premier album en préparation, Nate Sib n’est plus une promesse : il est en train de devenir une réalité. Et si son nom n’est pas encore sur toutes les lèvres, il ne fait aucun doute que, très vite, il le sera. Parce que Nate Sib ne se contente pas de suivre la tendance. Il l’invente, et il le fait avec une élégance et une détermination qui forcent l’admiration.
Nate Sib : For Us (Republic records – UMG recording
